mardi 21 janvier 2014

Depuis que j'ai reçu le diagnostique de diabète ll,  je me suis donc mise à rechercher de l'information sur la maladie. On se rend compte rapidement qu'elle est très complexe et que l'on se perd dans les dédales d'explications, ce qui est très décourageant au départ. Cela peut nécessité plusieurs tentatives ratées de relever ce nouveau défi d'apprentissage ou tout simplement l'abandon pour plusieurs. J'ai donc répertorié des sites pertinants sur le sujet qui m'apparaissaient les plus faciles à consulter et ainsi y voir clairement les nouvelles habitudes de vie à adopter pour une meilleure santé, sans pour autant se restreindre et éviter de devenir morose face à ce nouveau mode de vie qui se doit de rester pour le reste de notre vie... 



Le diabète de type 2 est généralement asymptomatique durant de longues années, son dépistage et son diagnostic reposent sur l'examen biologique de la glycémie (prise de sang) à jeun ou après stimulation par l'ingestion de sucre.


Étiologie

Le diabète de type 2 est d'origine polygénique et environnementale. Il ne faut pas le confondre avec les diabètes secondaires comme dans l'hémochromatose ainsi qu'à la suite de la prise de certaines médications (par exemple, l'utilisation prolongée de stéroïdes). Il survient classiquement chez l'adulte de plus de 40 ans présentant, aux États-Unis, dans 55 %2 des cas, une obésité (et dans 85 % des cas au moins une surcharge pondérale2). Il y a également un puissant facteur génétique dans l'étiologie de cette maladie : avoir des membres de la famille (en particulier au premier degré) atteints de diabète de type 2 constitue un facteur de risque important pour en développer un également. La majorité des patients atteints du diabète de type 2 sont obèses - l'obésité chronique induit une résistance accrue à l'insuline qui peut évoluer en diabète (il a été néanmoins envisagé que l'obésité soit une conséquence d'une résistance à l'insuline. L'insuline est en effet une hormone déclenchant le stockage des graisses, et un excès d'insuline se traduit par une prise de poids. Une résistance à l'insuline est donc susceptible de faire prendre du poids. De plus, le diabète de type 2 touche également des personnes minces).
Le diabète de type 2 a plus de risque d'apparaître s'il y a manque d'activité physique, une alimentation riche (graisses, glucides à index glycémique élevé, c'est-à-dire élevant fortement la glycémie). On a constaté aux USA et en Europe une nette corrélation entre surcharge pondérale et diabète. L’augmentation de l’obésité des enfants laisse craindre une augmentation des cas de diabète de type 2.
Un poids bas à la naissance pourrait favoriser la survenue d'un diabète de type 23.
Des nuits plus courtes ou au contraire plus longues que la moyenne semblent augmenter le risque de diabète de type 2 ou d'intolérance au glucose (2,5 fois plus)4. Il n'est cependant pas clair s'il s'agit d'un facteur de risque, ou d'un trouble associé à la cause du diabète.

Épidémiologie

Le diabète de type 2 touche près de 3,5 millions de personnes en France, auxquels s'ajoutent 600 à 700 000 qui ignorent leur maladie5. Le chiffre de 21 millions de diabétiques de type 2 en Europe6 est généralement avancé. Il peut évoluer pendant 9 à 12 ans sans aucun symptôme.
Dans les pays développés, le diabète est la première cause de cécité chez les 20-65 ans.

Évolution

Au début de la maladie, la production d'insuline par le pancréas est normale. La prise de poids par le patient stimule les cellules des muscles à utiliser de préférence les acides gras pour en tirer de l'énergie. On dit que les cellules de l'organisme chargées de capter et d'utiliser le glucose deviennent insensibles à l'insuline. Le glucose ne pouvant entrer dans les cellules, les cellules bêta des îlots de Langerhans du pancréas vont produire plus d'insuline pour forcer la prise de glucose par les cellules. Au fur et à mesure de l'avancée de la maladie, les cellules bêta vont s'épuiser, c'est-à-dire que leur production d'insuline va diminuer jusqu'à disparaître. Le taux de sucre dans le sang (glycémie) va augmenter.
L'élévation minime mais répétée du taux de sucre dans le sang conduit à une glucotoxicité. Cette toxicité du glucose entraîne une insulinorésistance et une destruction directe des cellules bêta des îlots de Langerhans. Un cercle vicieux se crée où insulinorésistance et diminution de la sécrétion d'insuline aggravent le diabète avec l'élévation de la glycémie.
Le diabète de type 2 est l'un des facteurs de risque cardio-vasculaire : il augmente très sensiblement la probabilité d'avoir un athérome artériel, avec pour résultats une baisse du débit sanguin.

Éducation thérapeutique du patient

Dans un premier temps, le médecin et le patient chercheront à adapter ensemble le traitement à la vie du patient et aux réactions de son corps. En effet, durant cette période, le patient devra pratiquer des glycémies quotidiennes (à pluriquotidiennes).
Il devra avoir un exercice physique régulier (30 minutes de marche 3 fois par semaine minimum) et on veillera à réduire le surpoids.
Il faut bien penser que l'alimentation sera très surveillée, mais c'est au médecin d'adapter le régime alimentaire avec la vie du patient.
Pour la bonne réussite du traitement et afin de réduire des variations indésirables de la glycémie, le patient doit respecter les prescriptions diététiques et médicamenteuses.
Dans certains cas, le taux de l'hémoglobine glyquée pourra être surveillé.
Le médecin traitant doit coordonner le traitement et accompagner le patient aussi bien sur un plan thérapeutique, diététique et psychologique. Il doit lui apprendre à faire attention aux extrémités de son corps, qui sont les premières touchées (surveillance du pied diabétique).
Le diabétique se doit d'apprendre un maximum sur sa maladie et ses traitements pour être un acteur/interlocuteur et pas seulement un patient.

Les mesures hygiéno-diététiques

Le diabète de type 2 est traité au départ par des mesures de régime (diminution drastique de la charge glycémique) et par la perte de poids. Dans cette perspective, la pratique d'exercices physiques, éventuellement dans le cadre d'activités physiques adaptées, est recommandée, permettant d'obtenir un meilleur équilibre du diabète. Ceci est vrai pour les exercices de type endurance (marche, vélo, natation…)7, mais également pour les exercices d'anaérobie (musculation...)8. L'intensité optimale de pratique - appelée lipoxmax - pour laquelle les substrats lipidiques sont prioritairement utilisés se détermine par uneépreuve d'effort métabolique. L'entraînement à cette intensité améliore la sensibilité des récepteurs à l'insuline, ainsi que la composition corporelle et l'oxydation lipidique9.

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Diab%C3%A8te_de_type_2